Ειδική Αγωγή

Des vélos-pupitres pour les jeunes hyperactifs

12:20:00 π.μ.



Vélo-pupitres



De 5 % à 8 % des enfants présentent un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Les garçons ont trois fois plus de risque d’être atteints que les filles.






À l’école primaire Des Cèdres, à Laval, des vélos-pupitres permettent à des élèves avec un déficit d’attention de pédaler en classe tout en rédigeant leurs travaux, une première au Québec.
C’est du moins ce qu’affirme l’orthopédagogue Mario Leroux, qui a eu cette idée originale. «Une des plus grandes problématiques en milieu scolaire, c’est le déficit d’attention. Il y a des élèves qui ont toujours besoin de bouger. Mais souvent, c’est dérangeant en classe. Alors je cherchais quelque chose qui leur permette de travailler en classe tout en bougeant, sans déranger le groupe.»
15 minutes à pédaler
Ses recherches l’ont mené vers les vélos-pupitres, conçus par une entreprise américaine. Grâce à un don, quatre vélos ont pu être achetés au coût de 1000 $ chacun.
Ils sont installés depuis quelques jours dans des classes de la troisième à la cinquième année. Les élèves sont invités à pédaler pendant une quinzaine de minutes, à tour de rôle.
«Il y a au moins 10 % des élèves qui ont besoin de bouger en classe, que ce soit à cause d’un déficit d’attention ou pour d’autres raisons», affirme M. Leroux.
Après quelques jours d’essai, l’enseignante Monique Rizk considère qu’il s’agit d’un «outil intéressant» pour ses élèves qui ont un déficit de l’attention. «C’est rentable dans une classe comme la mienne, où il y a beaucoup de garçons qui ont besoin de bouger», dit-elle.
Des élèves parviennent à se concentrer beaucoup mieux lorsqu’ils pédalent tout en travaillant, a-t-elle remarqué. «L’un d’entre eux passerait sa journée au vélo-pupitre!», lance l’enseignante de cinquième année.
Mieux se concentrer
De son côté, Dre Annick Vincent, spécialiste du déficit d’attention, estime qu’«il sera intéressant de voir les impacts d’une telle initiative».
«Il est fréquent que les jeunes hyperactifs se concentrent mieux quand ils peuvent maintenir un certain degré d’activité motrice. Soutenir les jeunes avec des outils adaptés à leurs besoins est primordial», affirme-t-elle.
Le docteur en neuroscience et psychothérapeute Joël Monzée estime quant à lui qu’il s’agit d’une initiative «très intéressante», qui pourrait représenter une alternative à la prise de médicaments.
«Comme la médication ne guérit pas, l’enfant reste avec le même problème. Ça prend des outils pour que l’enfant apprenne à gérer son problème d’attention», dit-il.


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